Production agricole devra être multiplié par deux d’ici la fin de l’année 2014. En effet, les prix du poulet pour l’année 2013 ont été de près de 1,5 milliard de dollars, soit une hausse de 5% par rapport à 2012. Cette hausse a été provoquée par une crise alimentaire qui a frappé le monde entier. Ainsi, la production agricole devrait détrôner l’industrie pétrolière et gazino-minérale aux États-Unis et se rapprocher en grande partie des pays émergents puisqu’elle représente plus du tiers des importations.
Pour soutenir la croissance économique des pays d’Amérique latine, on devrait s’attendre à une augmentation des importations massives vers les pays dits développés comme les États-Unis ou le Japon. Aux États-Unis donc, un niveau record d’importation est attendu en 2014, si bien que la production agricole devrait augmenter considérablement pour atteindre 4% du PIB cette année.
Ce qui fait beaucoup pour le marché mondial et pour l’alimentation aux Etats-Unis… toutefois, cette hausse aura lieu au prix fort (les prix internationaux), ce qui menace l’approvisionnement et entraîne des difficultés à stabiliser les prix sur le long terme.
Pour soutenir la croissance économique des États-Unis, on devrait s’attendre à une augmentation des importations massives vers les pays dits développés comme les États-Unis ou le Japon. Les Européens comme les Américains ont besoin de maintenir un surplus en matière grise – vivres (produits transformés) et matières premières – pour s’alimenter.
Les facteurs de risque
La population mondiale atteindra 10 milliards d’habitants en 2050. Les Nations unies prévoient que d’ici là, la production alimentaire mondiale moyenne aura augmenté de 340 000 tonnes par an.
Cette croissance devrait se poursuivre pendant plusieurs décennies. D’ici à 2050, 60 % de l’ensemble des denrées alimentaires produites seront créées par des petits exploitants agricoles.
Ces terres ne sont pas toujours fertiles et productives. Près de la moitié des terres cultivables historiques de la planète ont été épuisées et remplacées par des déserts ou des terres sauvages.
La majorité des terres arables sur Terre seront bientôt soit déjà utilisées pour la sylviculture, soit dégradées par l’agriculture au cours des décennies à venir . . .
Outre l’augmentation de la demande et la limitation des approvisionnements, le changement climatique menace la viabilité de l’agriculture dans de nombreux pays en raison de conditions météorologiques plus rudes et de la hausse des températures.
Mais ce problème n’est pas nouveau : il a été démontré dans une étude de CNN en 2007 (lien uniquement disponible en français). D’ici 5 ans, la demande alimentaire pourrait augmenter de 150%, si rien n’est fait pour augmenter l’efficacité et réduire les coûts de production, mais nous avons également connu une accélération des prix des céréales depuis 2008 ainsi qu’une augmentation substantielle des prix des denrées alimentaires qui a augmenté considérablement depuis 2009 (lien uniquement disponible en français). Aujourd’hui plus que jamais, nous devons améliorer à la fois la consommation et la production ; mais cela ne signifie pas que nous devons ignorer des problèmes tels que la surpêche ou le changement climatique – cela ne signifie même pas quelque chose d’aussi simple que de passer d’un produit de base à un autre (par exemple – le maïs pour le pétrole). Nous devons nous débarrasser du mythe selon lequel il existe un phénomène appelé « réchauffement de la planète » qui causera des ravages sur notre planète si nous ne parvenons pas à réduire les émissions de CO2 ou à agir sur le changement climatique…
Comme beaucoup d’entre vous le savent peut-être, il a été souligné au début de l’année qu’une calorie sur trois est une énergie – alors comment pouvez-vous tirer parti de votre temps comme vous pouvez vous assurer que vous dépensez votre argent à bon escient ? Comment pouvez-vous optimiser votre temps si vous ne savez pas exactement où va votre argent ? Je ne sais pas ce qu’il en est pour le reste du monde, mais je fais attention lorsque j’entends quelqu’un s’extasier sur la façon dont il « économise » de l’argent tout en dépensant son argent durement gagné dans les transports. C’est triste parce que les gens tombent souvent trop vite dans ce piège : ils pensent qu’ils « économisent » de l’argent lorsqu’ils achètent des articles dont ils ont besoin aux supermarchés.
Les mesures envisagées par les gouvernements
La crise de 2008 a dévasté la production agricole et les services publics. Concernant les étudiants, les pénuries d’eau et de nourriture sont la cause principale du chaos grandissant.
Les gouvernements n’ont pas encore réagi.
Les pouvoirs publics ont d’ailleurs présenté des mesures dans le but de renflouer le système alimentaire au détriment de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Mais ces mêmes pouvoirs publics ont également fait savoir que leurs mesures ne seraient pas acceptées par tous, car elles deviendraient une barrière insurmontable pour les entreprises qui vont devoir fermer leurs portes.
Cependant, à en croire certains spécialistes, ce serait une victoire pour la concurrence du secteur alimentaire et pourrait conduire à un niveau plus élevé de croissance annuelle.
Le gouvernement du Québec a mis en place une plateforme contre la pénurie alimentaire sur internet qui a eu le succès de certains intervenants et que nous avons pu partager.
Amélioration
La productivité est la force la plus puissante de l’économie et la cause directe d’une plus grande richesse. Elle peut être à la fois la source de la richesse de la vie et de la richesse de la mort.
Malheureusement, la productivité est souvent confondue avec l’efficacité – c’est pourquoi, pour beaucoup de gens, l’efficacité est un gros mot. La seule différence entre l’efficacité et la productivité est que la productivité peut croître alors que l’efficacité a tendance à diminuer avec le temps.
Mais il ne faut pas confondre cela avec le fait de « tout mesurer en termes de produits » (comme s’il n’existait pas de différences significatives entre les produits). La productivité est égale à la production divisée par les intrants : PIB total = production totale divisée par les intrants totaux. La production peut être mesurée de différentes manières (par exemple, les chiffres de vente ou les matières premières) ou elle peut être mesurée comme la valeur ajoutée à un produit (par dollar dépensé pour la production) ou comme le nombre d’heures travaillées (ou la capacité de travail de l’intelligence humaine) sur un produit donné par unité de temps (heures travaillées par dollar investi). En d’autres termes, la « productivité » ne signifie pas toujours « production », mais plutôt quelque chose d’autre : ce que vous obtenez d’une relation entrée/sortie. Si vous transformez les entrées en sorties, cela s’appelle la « productivité ». Si vous multipliez les sorties par les entrées, on parle d' »efficacité ».
Voici un exemple : Disons que je dispose de X sommes d’argent et que je veux acheter Y quantités de C-c-c-c-produits – ce sont tous des produits différents mais ils constituent tous un seul produit – y fois x fois y fois x fois y fois … .
Si je devais mesurer ma productivité en fonction de l’argent dont je dispose pour ces achats, ce serait une façon inefficace de mesurer ma productivité, car nous ne saurions pas vraiment si nous obtenons plus de quelque chose de nos intrants que ce que nous y mettons, car nous ne savons pas quelle sera la production finale lorsque tous nos intrants auront été utilisés et qu’il ne nous restera plus rien pour acheter d’autres produits ! Même si mon comptable était très fort en maths, il n’aurait jamais été capable de comprendre ce que « x » signifie sans mon aide ! Je vais donc utiliser un autre moyen de mesurer ma productivité : multiplier l’argent que j’ai réellement dépensé pour ce produit par sa valeur, ce qui me donnera plus.